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      Sur les 100 plus grosses sociétés américaines, 83 ont au moins une filiale dans des pays offshore.

      Sur les 100 plus grosses sociétés américaines, 83 ont au moins une filiale dans des pays offshore.

      La fin de l'évasion fiscale pour les entreprises américaines

      Le gouvernement devrait ainsi récupérer 210 milliards de dollars sur dix ans
      CLÉMENCE FUGAIN | JDF HEBDO | 09.05.2009 | Mise à jour : 20H08
      Le président américain, Barack Obama, a présenté lundi 4 mai une ébauche de réforme du Code fiscal. Les mesures visent en particulier les entreprises, avec la volonté de soutenir l'emploi national et de récupérer des recettes fiscales supplémentaires. C'est aussi un moyen de trouver de nouvelles ressources pour réduire le déficit budgétaire. La Maison-Blanche espère ainsi rapatrier 210 milliards de dollars sur dix ans, en révisant notamment l'imposition des filiales étrangères des entreprises américaines.
      Levée de boucliers des entreprises
      Actuellement, les grands groupes peuvent en effet diminuer leurs impôts en transférant une part de leurs profits dans des pays à faible taxation. Une pratique largement utilisée par les banques, mais aussi par des groupes industriels tels que Procter & Gamble, PepsiCo ou Pfizer.
      Selon le Président, en 2004, les grandes sociétés américaines n'auraient payé que 16 milliards de dollars d'impôts, pour 700 milliards de bénéfices réalisés à l'étranger, soit un taux d'imposition effectif de 2,3 %, alors que le taux en vigueur aux Etats-Unis est de 35 %. « Il faut mettre un terme à notre Code des impôts, arrêter l'évasion fiscale et rendre plus profitable la création d'emplois aux Etats-Unis », a martelé Barack Obama.
      Le projet comporte trois points : restreindre la possibilité de différer l'imposition des bénéfices des filiales étrangères, réduire les crédits d'impôt accordés pour prendre en compte les taxes déjà payées hors du pays et stopper la défiscalisation des divisions domiciliées dans des paradis fiscaux.
      Cette réforme est loin de faire l'unanimité du côté des entreprises, puisque cela revient à proposer la plus forte augmentation d'impôt depuis 1986. Le cabinet Deloitte estime cette hausse à 8 %. Le bras de fer est donc engagé entre l'administration et les plus grands groupes américains. Ces derniers arguent que ce serait les désavantager par rapport à la concurrence et menacent, pour certains, de recourir aux délocalisations. La sphère politique est aussi loin d'être convaincue. Les élus craignent de voir partir de leur circonscription de gros employeurs.
      Toutefois, aucune réforme n'entrera en vigueur avant 2011, date à laquelle les Etats-Unis devraient être sortis de la récession, selon le gouvernement.
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  • /// Jour après Jour, daté du vendredi 20 février 2009


    Pouvoir d’achat, emploi, service public

    LE «SOMMET SOCIAL» ACCOUCHE DE MESURETTES: POUR FO, IL FAUT MAINTENIR LA PRESSION

     

    Les annonces effectuées par le chef de l’Etat à l’issue de la table ronde ont été estimées insuffisantes par les dirigeants syndicaux, qui ont confirmé leur appel à la mobilisation prévue le 19 mars.


    Un «sommet social» dans une ambiance «tendue»: telle a été l’impression ressentie par les dirigeants des cinq confédérations syndicales reçues au palais de l’Elysée le 18 février, d’autant qu’il intervenait quelques heures après l’aggravation de la situation en Guadeloupe et l’annonce de la mort d’un syndicaliste. La Commission Exécutive Confédérale de FO a d’ailleurs, jeudi, condamné «toute la violence engendrée par le pourrissement du conflit» et «salué la mémoire du militant décédé dans ces tragiques circonstances».

    Au sortir de la table ronde de l’Elysée, après de quatre heures d'entretien, les représentants syndicaux ont unanimement exprimé leur déception. Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a pris acte d’une «fin de non-recevoir sur les salaires sur le SMIC et les négociations salariales de branches», souligné «des oublis, notamment pour les jeunes» et dénoncé le «refus d'un moratoire sur les 30.000 emplois publics», que les quelques «timides avancées» sur le «chômage partiel, la formation et les allègements fiscaux» sont fort loin de contrebalancer. Pour lui, il faut «maintenir la pression et le mouvement du 19 mars». Une position partagée par son homologue de la CGT, Bernard Thibault, qui a lui aussi confirmé la poursuite de la mobilisation syndicale: «nous nous rendrons à la rencontre unitaire de lundi avec l'esprit de travailler à un prochain rendez-vous revendicatif, qui est programmé le 19 mars». De son côté, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque a jugé «insuffisantes» les «mesures gouvernementales annoncées» et fustigé le «blocage idéologique» du chef de l’Etat: «il nous parle de justice à la télévision» mais «continue à faire des cadeaux fiscaux aux plus fortunés». Bernard Van Crayenest de la CFE-CGC a estimé que, si «il y a certes eu un effort sur les familles modestes», «c'est bien insuffisant» tandis que Jacques Voisin de la CFTC a constaté que si «les lignes ont un peu bougé», «le compte n'y est pas», notamment sur les salaires.

    Dans le cadre de la mobilisation pour la journée du 19 mars, une réunion doit se tenir lundi, dans les locaux de la CFTC, rassemblant non seulement les représentants des cinq confédérations présentes à l’Elysée, mais aussi ceux de la FSU, de l'UNSA et de Sud-Solidaires, qui ont participé à l'intersyndicale et aux manifestations du 29 janvier dernier.


    http://www.force-ouvriere.fr/

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    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    Amiens, le 7 Janvier 2009<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    La crise économique amplifiée par la crise financière internationale touche durement une grande partie des salariés dans leurs emplois et leurs revenus notamment dans <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la SOMME.">la Somme.</st1:PersonName> <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Alors qu’ils n’en sont en rien responsables les salariés, demandeurs d’emploi et retraités, en sont les premières victimes. Elle menace l’avenir des jeunes, met à mal la cohésion sociale et les solidarités ; elle accroît les inégalités et les risques de précarité. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Surmonter cette crise implique des mesures urgentes d’une autre nature que celles prises par l’Etat et les entreprises, pour être au service de l’emploi et des rémunérations. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est pourquoi, les organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA) de <st1:PersonName ProductID="la Somme">la Somme</st1:PersonName> appellent les salariés du privé et du public, les chômeurs et les retraités, à une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle le 29 janvier 2009 : elle donnera lieu dans notre département à des grèves et des manifestations : <o:p></o:p>

    à Amiens 14 H 3O Maison de <st1:PersonName ProductID="la Culture">la Culture</st1:PersonName>,<o:p></o:p>

    (sous réserve à Abbeville et Friville Escarbottin)<o:p></o:p>

    Elles appellent à agir massivement et interpeller les responsables gouvernementaux, les responsables patronaux et les employeurs pour : <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         défendre l’emploi privé et public, <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         lutter contre la précarité et les déréglementations économiques et sociales,<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraités et réduisent les inégalités, <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -         des services publics de qualité qui assurent en particulier tout leur rôle de réponse aux besoins sociaux et de solidarité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     <o:p></o:p>

    Cette journée de mobilisation s’inscrit comme une première étape. Pour regarder les suites à donner à cette action, les organisations syndicales ont convenu de se rencontrer le 02 février.   <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>


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  • allez faire un tour sur le site dédié par FO à un exemple de ce que peut etre le monde du travail:

     

    http://www.uneboiteformidable.com/

     

     

     


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